| Histoire |

| Horse Valley's |

Horse Valley's était simplement, au départ, des terres inconnues par les chevaux et encore moins par les humains. Tout commença par une soirée mouvementée. Un orage venait d'éclater et la pluie était abondante. Une jument d'un blanc pur galopait avec sa jeune pouliche assez apeurée. Elles se cherchèrent un abri, le temps que l'orage passe. Plus loin, il y avait une forêt assez dense où la petite pouliche resta cachée, à l'abri, tandis que sa mère s'écarta, ayant entendu des grognements et quelques hurlements de loups. La pouliche, du nom de Coquine, se tenait bien cachée entre les branches de la forêt. Sa robe était toute mouillée et le tonnerre grondait fortement. Coquine était épuisée et elle ne savait pas pourquoi sa mère était partie sans elle. Elle entendit, au loin, un hennissement strident et quelques jappements de loups, puis, plus rien. La pouliche n'y compris rien, mais elle était morte de fatigue et devait se reposer. Le petit équidé se coucha et s'endormit profondément, ignorant le danger de cette forêt.

Quelques gouttes de rosée lui atteint les naseaux, une petite pouliche s'éveilla sous le soleil matinal. Coquine se dégagea doucement et chercha sa mère du regard, au milieu du large sentier. C'est à ce moment qu'elle eut des souvenirs de la veille. Coquine poussa plusieurs hennissements aigus, attendant une réponse familière, mais rien. La pouliche prit un galop, regardant tout autour d'elle, mais il n'y avait aucune jument dans les parages. La pouliche galopa ainsi très longtemps, explorant le territoire parla même occasion. Un paysage assez simple se présenta devant elle, de l'herbe verte et longue à perte de vue, traversé par une rivière dites enchantée. Coquine s'avança de celle-ci et vit, au loin, une silhouette très familière. Elle gisait inerte sur l'herbe de l'autre côté de la rivière. La pouliche lâcha un hennissement avant de se jeter dans l'eau assez profonde. Coquine se jeta sur sa mère et s'assoupit, à ses à ses côtés, n'ayant plus de force...

Le lendemain, le soleil se leva une autre fois, éveillant ainsi la pouliche. Cette dernière ouvrit doucement les yeux, mais ce qu'elle vit ne la rassurait pas du tout. Devant elle, sur l'herbe écrasée, il n'y avait plus sa mère. Des larmes apparurent sur son visage. Elle était partie et plus jamais elle ne pourrait la revoir. La tête basse, la jeune pouliche quitta cet endroit et marcha pendant longtemps. Elle ne se souciait plus du paysage qui l'entourait. Ses petits sabots marchait maintenant sur un sol plus chaud et sablonneux. Elle se trouva sur une belle plage. Son regard vide s'éleva soudainement sur ce décore, mais elle s'attarda plus sur la silhouette noire devant elle. Il y avait là un petit poulain noir, environ du même âge qu'elle. Un sourire radieux apparût sur son doux visage. La pouliche alla à sa rencontre comme si elle l'avait toujours connu. Le poulain en fit de même. Ensembles, ils jouèrent et ils devinrent les meilleurs amis presque inséparables. Domino et Coquine vécurent ensemble pendant longtemps avant de voir d'autres chevaux découvrir leurs terres... Plusieurs devinrent important à leurs yeux, mais chacun disparurent à leur tour, à commencer par Domino. Coquine est allée le rejoindre bien longtemps après, ne supportant plus la solitude. Tout deux restent encore en contact par des formes étranges, mais qui réconfortent certains chevaux. Domino, lui, à guider certains équidés chers à ses yeux par des paroles biens pensées ou par des gestes touchants et Coquine ne s'est pas encore déclarée, mais peut-être la verrez-vous à la rivière enchantée, en train d'aider les chevaux blessés à traverser cette rivière pour accéder à l'herbe étrangement guérissante, qui sait ?

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